La nuit était chaude et sombre, les hordes d’animaux s’étaient tous ameutées par petit groupe autour d’une zone …
Alors que les ouvriers oeuvraient pour dénicher de l’acier et du fer, ils enfoncèrent les machine à forain dans ce qui paraissait être un grotte. Moi j’étais dans un vaisseau instauré de la gérance, cet amas d’ouvriers regroupés autour d’une vive lueur émanant d’un creux attirait mon attention. Je demandai donc au chauffeur de me descendre sur le champ, ce fut une chose exécutée à la seconde et il ouvrit la porte. Celle-ci faisait un bruit de sourd, je portais une attention toute particulière à l’image de l’Institution, tant au matériel mais aussi au personnel.
Je m’avançais d’un pas ample, j’avais ma robe d’instaurateur, noir profond avec l’écusson rouge et jaune des Kikuta sur l’épaule droite. Ma présence effaroucha encore plus les ouvriers déjà apeuré des conséquences des potentielles dégâts qu’ils avaient commis. Je ne leur adressai aucune parole, j’étais trop émerveillé par la splendeur de l’illumination, celle-ci m’attirait dans ces filets, tel le vent qui attire les dunes vers les forets du nord. Je pénétrai dans la grotte seule, les ouvriers restèrent en retrait, à l’entrée. J’étais transporté légèrement par un vent doux et puissant. Zy'noleia m’avait, jadis, fait vibrer de la même manière avec plus de fermeté mais moins de robustesse. Je continuais à m’enfoncer dans les cavités, je ne pouvais pas déterminer à quelle profondeur j’étais ni même si j’étais là depuis longtemps. Le terme de temps était une chose si fragile et si confus au sein de Zy'noleia que j’avais pris l’habitude de me sentir perdu face au élément. Je sentais jusqu’au bout des doigts la puissance des vent m’envahir, ces longs mois d’apprentissage et de rigueur au sein du Zéphyr avait fait de moi un parfais connaisseur de l’impartialité et du désintéressement, qui mène bien sûr à une sagesse sans faille.
Le vent m’avait balayé, aussi bien mon corps que mon mental et en avait trouvé les points forts et les points faibles, il était entré en moi. Je sentais bientôt le point culminant de ma fougueuse descente, la lueur se faisait de plus en plus intense de mètre en mètre jusqu'à m’éblouir alors la vitesse du vent ralentie et je retouchais enfin la terre ferme. Le sol était rude mais net, aucune poussière ne s’attardé sur l’endroit constamment soufflé.
J’avançai encore quelques mettre en trébuchant dans une sorte de pièce. Il n’y avait, certes, pas de mur mais une trace de civilisation antique était omniprésente. Tel des vaines, des cordeaux grimpés au mur pour disparaître dans les hauteurs de la voûte. Ces vaines luisait et se rassemblé au centre de la pièce. Un long tube émané du milieu, là où toutes les veines se rejoignaient. Je m’avançai, je percevais une puissance considérable puis j’aperçu enfin la rune.
Je détestais ce sentiment d’impuissance, je savais qu’avec sa seule volonté elle aurait pu me balayé avec un léger échantillon de sa force disponible, plus ou moins sûr de moi, je cheminais mes mains dans le tube pour saisir l’objet mais le vent commençais à ce levé, un vent doux et chaud comme la braise, après un petit moment d’hésitation, je la saisis et l’enleva de son tube. La grande puissance qui subsistait jadis menacent, demeurait maintenant et pour toujours à mes cotés.